Retraite donnée par le Père Denis Masselis

Comme Nicodème la communauté est en quête de vérité

« Celui qui fait la vérité vient à la lumière » Jean 3, 21

Comme Nicodème la communauté est en quête de vérité

Qui est Nicodème ?

Un homme respectable (Jean 3, 1-21), vénérable (Jean 7, 50-52), admirable (Jn 19, 39-40)

Jésus fait sortir cet homme très religieux de son schéma traditionnel.
Ce n’est pas avec les yeux que l’on peut voir le Royaume de Dieu ! Il s’agit d’abord de recueillir en soi l’Esprit de Dieu et de se laisser conduire par Lui dans une vie totalement nouvelle.

Ecriture :

   Jean :                    3, 1 à 35               Jésus et Nicodème

Nicodème pense que Jésus est envoyé par Dieu parce qu’il donne des signes extraordinaires. On peut avoir une opinion ou des connaissances historiques sur Jésus sans pour autant vivre une relation avec lui. Jésus invite à une vie nouvelle.
« Naître de nouveau peut également avoir le sens de naître d’en haut ». Ainsi Dieu offre à tout être humain la possibilité d’accueillir en lui son Esprit, qui l’établit dans une intense relation d’amour avec lui.

   Gal :                       6, 15 et 5, 22 à 26             Etre une création nouvelle

1 Jean                                       5, 1        Quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu.

Prière du Temps Présent          p 1527     De toi je ne sais rien

                Chant :                                              WLH 214                 Nul n’est disciple…

La Communauté, à moins de naître d’en Haut, ne peut voir le Royaume de Dieu

   ↗ En chacun de nous y a-t-il du Nicodème ?

L’histoire le confirme : les hommes acceptent difficilement la nouveauté. Ils résistent à toute possibilité de changement.

En chacun de nous il y a une force d’inertie considérable qui nous donne l’illusion de vivre alors que nous vivotons !

Dans notre vie missionnaire, ne faut-il pas alors passer d’une vie faite de certitudes à une recherche humble, aidé par un maître comme Jésus,

–>  Personnellement :

Ai-je eu dans mon existence des moment où j’ai eu peur du changement, d’une nomination, d’un changement de communauté ou de l’entrée en maison de retraite ?

               –>En communauté :

acceptons-nous la nouveauté ? de nouvelles orientations demandées par une Assemblée Générale ou Provinciale ?

  ↗ Il vint de nuit !

La nuit est favorable aux entretiens prolongés. Les rabbins préféraient la nuit pour se livrer à l’étude de la Torah.
Nicodème va passer de la non connaissance du Christ à la foi au Christ. Son passage de nuit à la lumière se fera progressivement à partir d’un dialogue ambigu.

 –> Personnellement :

Des périodes de ma vie  où j’ai souhaité le passage de mes ténèbres à la lumière ?
Des zones d’ombres en  moi ? Venir au Christ et demander la grâce de faire la vérité en soi.

 –> La communauté :

Des traversées difficiles ? A certains moments, que peut-elle entreprendre pour le nommer, en parler et pour oser « renaître » à la nouveauté de l’Esprit ?

↗ Un itinéraire spirituel

Nicodème a vécu intérieurement un véritable retournement.
Il est passé du « nous savons » à « comment cela peut-il se faire ? » puis à l’écoute silencieuse.

Vivre l’expérience de l’indicible amour de Jésus pour chacun d’entre nous, et être disposés à nous laisser interpeler par lui ?

Naître de l’eau et de l’Esprit :

Jésus essaie d’arracher Nicodème à son système religieux qui a réponse à tout.
Jésus précise sa pensée : « A moins de naître d’eau et d’esprit, nul ne peut entrer au Royaume de Dieu ! »

Le « renaître » dont parle le rabbi Jésus exclut toute intervention humaine.

Seul Dieu Père par son Esprit peut communiquer ce souffle vital qui fait exister sur un plan divin.

Seul l’Esprit peut nous introduire dans le monde de Dieu. Naître de l’Esprit c’est naître de Dieu. Entrer dans le Royaume de Dieu, c’est participer à la vie divine elle-même, cette vie à laquelle on n’accède que si Dieu y donne accès.

Seul l’accueil du Verbe Incarné dans la totalité de son mystère est pour Nicodème comme pour chacun de nous, un seuil à franchir.

Sans cet accueil, il ne saurait y avoir de nouvelle naissance dans l’Esprit.

Etre quotidiennement attentif à la Présence agissante de l’Esprit. Personne ne peut baliser son chemin ! Personne n’enferme son action dans une structure ou une institution ! Savoir saisir la grâce de son passage !

Ce sont les hommes de désir qui naissent de Dieu.

« Je sais que le Messie, Celui qu’on appelle Christ, va venir. » Jean 4, 25
« Je le SUIS, moi qui te parle ! » Jean 4, 26

Comme la Samaritaine, la Communauté se laisse accueillir par le Christ !

Une femme de Samarie en route vers le Chemin, la Vérité et la Vie…

Ecriture :

  Ezéchiel                               36, 25                    « Je répandrai sur vous une eau pure »

Une purification radicale : voilà ce que promet Ezéchiel. Accueillir l’Esprit de Dieu en soi, voilà donc le secret d’un changement définitif et durable !

Jean                                      4, 12 à 42             Jésus traverse la Samarie : une rencontre !

Jésus, homme libre à l’égard des règles sociales, culturelles et religieuses juives, révèle à une étrangère sa véritable identité.
A la fin de l’évangile de Jean c’est à une femme qu’il se montre pour la première fois après sa résurrection.

Actes                              8, 1 à 21               Mission en Samarie

La persécution à Jérusalem  suscite la dispersion des disciples en Judée et Samarie, ce qui ouvre la porte à une nouvelle activité missionnaire.

Prière du Temps Présent :          p 5                         « Voici le temps du long désir »
                                                           p 8                         « Es-tu Celui  qui doit venir ? »

Psaume                                             64-63                   « Le désir de Dieu : mon âme a soif. »

La communauté rencontre le Christ au bord du puits de ses insatisfactions.

↗ Rencontre inattendue entre un juif, Jésus, et une femme samaritaine

Jésus exprime un manque. Il est en état de fragilité : il a soif.
Il noue une relation avec une personne dévalorisée à ses propres yeux et aux  yeux des autres.
Il rétablit sa dignité humaine. Il jette les bases d’une communion au-delà des barrières conventionnelles.

La samaritaine dont on ne connaît pas le nom se présente avec ses faiblesses.
Quel est son nom : peut-être chacun de nous si nous avons soif de Le rencontrer ?
Elle est en attente. Mais est-elle à même de dialoguer avec un rabbi ?

C’est la soif qui favorise cette rencontre inattendue. Une soif qui n’en finit pas de se dévoiler dans sa radicalité.
L’enjeu de la conversation est d’accéder à une eau qui comble la soif pour toujours, et qui rejaillit en vie éternelle. L’eau jaillissante symbolise l’Esprit, capable de créer une vie vraiment nouvelle pour ceux qui le reçoivent.

–> Personnellement :

Quelles sont actuellement mes insatisfactions ?
Jésus a touché le cœur de cette femme : est-ce en présence du Seigneur que je prends le temps de me laisser toucher par son amour ?

–> La Communauté :

Est-elle en quête de rencontre avec des personnes étrangères de Culture ou de Religion ?
Comment, par de simples gestes humains, au-delà des barrières de société, créer des signes de communion respectant pleinement la dignité des autres ?

↗ Les vrais adorateurs adoreront le Père en étant guidés par son Esprit et selon la vérité.

Où faut-il adorer : Mont Garizim ou Jérusalem ? Il faut renoncer à toute localisation de Dieu. Devant la mondialisation du Salut, il n’est plus possible de tribaliser Dieu !
L’adoration du Père n’est plus attachée à un lieu : elle a désormais une dimension universelle. Matthieu nous dit qu’elle se vit dans la rencontre avec les démunis ? (Cf. 25, 31 à 46)
Le culte en esprit et en vérité, pour nous chrétiens, oriente vers la connaissance intérieure de Jésus sous l’action de l’Esprit Saint et dans le service des autres.

 –> Personnellement :

Mon adoration régulière about-elle à une meilleure connaissance du Christ ?
Me pousse-t-elle à servir les autres, comme Jésus au lavement des pieds ?

 –>  La Communauté :

Quelle communion réaliser dans la communauté pour que l’adoration en esprit et en vérité transforme nos relations, fasse grandir le soutien mutuel et l’accueil confiant des incertitudes de l’avenir ?
Quel Thabor gravir pour passer de la Communauté à la Communion ?

Texte d’un moine de Notre-Dame de l’Atlas en Algérie :

Depuis qu’un jour, il m’a demandé tout à fait à l’improviste de lui apprendre à prier, Mohamed a pris l’habitude de venir s’entretenir régulièrement avec moi. C’est un voisin. Nous avons ainsi une longue histoire de partage. Souvent il m’a fallu faire court avec lui, ou passe des week-ends sans le rencontrer quand les hôtes se faisaient trop nombreux et absorbants.

Un jour, il trouva la formule pour me rappeler à l’ordre et solliciter un rendez-vous : « Il y a longtemps que nous n’avons pas creusé notre puits. »

L’image est restée. Nous l’employons quand nous éprouvons le besoin d’échanger en profondeur.

Une fois, par mode de plaisanterie, je lui posais la question :

« Et au fond de notre puits, qu’est-ce que nous allons trouver ? De l’eau musulmane ou de l’eau chrétienne ? »

Il m’a regardé mi-rieur, mi-chagriné :

« Tout de même, il y a si longtemps que nous marchons ensemble, et tu te poses encore cette question… Tu sais, au fond de ce puits-là, ce qu’on trouve c’est l’eau de Dieu ! »

« Seul le Seigneur peut transformer en nous une blessure en source
et une pauvreté en chemin de force et de grâce ! » Eloi Leclerc

La communauté actualise le geste prophétique du lavement des pieds

« Jésus se mit à la ver les pieds des disciples. » Jean 13, 5
« Vous serez heureux si vous le mettez en pratique. » Jean 13, 17

La communauté actualise le geste prophétique du lavement des pieds

le lavement des pieds
céramique de soeur Mercédes – Dourgne

Ecriture :

   Jean                                            13, 1 à 20                             Le dernier repas de Jésus
                Jean                                            13, 31 à 35                          Le nouveau commandement

                1 Cor                                            13, 1 à 13                             la Grande charte de la charité

La perfection de l’Amour : Paul annonce une voie qui englobe tous les dons. Il s’agit de l’Amour qui n’est pas ici un sentiment ou une qualité humaine, mais un don où le croyant discerne l’action de Dieu en lui. L’amour est considéré comme l’attitude qui doit présider à la mise en œuvre de tout don.

      Phil.                                                 2, 5 à 11                               Lui, de condition divine…

                Prière du Temps Présent           p 312                                    La nuit qu’il fut livré…

                Chant                                               H 184-1                                La dernière place

Un geste d’humilité : l’amour qui se fait service

Jésus lave les pieds des disciples. Il révèle ainsi son rôle de serviteur et enseigne que la vraie grandeur réside dans l’Amour qui pousse les apôtres à se mettre humblement au service des autres.
En ordonnant aux disciples la réciprocité, il demande à chaque disciple de se laisser instruire spirituellement par les autres, tout en rendant le même service.
La joie n’est-elle pas de se faire serviteur des autres ?

↗ Une vie dans la logique de l’Amour et le Service

Un geste d’humilité du Maître :
Il se prosterne devant ses disciples. C’est la réponse de Jésus à leur prétention de grandeur : « Je suis au milieu de vous comme celui qui sert. » Luc 22, 27

Tout membre de la communauté chrétienne est invité à mener une vie où l’amour, entendu comme service à l’égard des autres, sera la valeur première.

Un geste prophétique :
Ce n’est que par la suite que les disciples ont perçu la profonde signification intérieure de ce geste. Toute la mission historique et tout le message de Jésus se concentre en ce geste.

Un geste sacramentel :
Jean ne raconte pas l’institution de l’Eucharistie. Dans le récit de lavement des pieds, se trouve le « sens intérieur » de l’eucharistie : « Faites ceci en mémoire de moi »

Ce commandement n’est-il pas l’interprétation de cette parole de Jésus : « C’est un exemple que je vous ai donné : ce que j’ai fait, vous, faites-le vous aussi. »

–>  Personnellement :

Jésus a toujours fui quand on a voulu l’emprisonner dans un rôle.
Comment va-t-il exprimer ce qu’il a au plus profond de Lui ? Il ne dira rien : il fera un geste ! Est-ce ma manière d’être ?

–> En communauté :

Pour qui a découvert la profonde signification du lavement des pieds, pour qui a compris la gloire de Dieu dans cet Amour du Père et du Fils, dans l’Esprit, être disciple consiste à vivre quotidiennement de cet amour les uns pour les autres.

↗ Le nouveau commandement : « vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés. »

L’amour du frère est un précepte ancien.
Jésus le propose maintenant sou une forme inconnue : la norme et le modèle de l’amour du prochain, c’est Jésus lui-même !

Ce qui est nouveau ?
– c’est cet amour qui est signe de l’amour de Dieu pour tous les hommes !
– c’est le regard qui découvre Dieu vivant dans le visage de l’autre !
– c’est la liberté de ceux qui n’ont plus peur de la mort !
– c’est la joie de ceux qui savent que toute l’humanité est aimée de Dieu !
– c’est l’émerveillement de ceux qui sont instruments de la réconciliation !

Où trouver le Christ ?
Non pas quelque part au loin, dans un lieu inaccessible mais dans l’amour que nous avons les uns pour les autres.
En héritage, Jésus laisse son amour dans le cœur des siens.
Le Christ nous donne d’aimer en se donnant lui-même.

Dieu n’est pas au-dessus de nous ! Il est à genoux devant l’homme. C’est révolutionnaire. Dieu aux pieds nus qui prend soin des pieds des apôtres
avant que les siens ne soient transpercés : quel Dieu étrange !

L’amour fraternel, expression de la fidélité à Jésus, est règle de vie pour toute communauté de disciples du Seigneur.
Si la communauté de vie n’est pas animée par la dimension de l’amour du Christ, l’amour dans la dimension de la Croix, elle se sclérose et devient stérile.
La vie de la communauté est féconde là où se vit quotidiennement la commandement nouveau de la vie fraternelle.

La pratique du commandement nouveau ne montre pas seulement l’appartenance au Christ. Elle manifeste le Visage du Seigneur ressuscité et vivant dans son Eglise, dans la SMA et dans notre communauté.

Ce qui est désormais éternel ? C’est l’amour du Père manifesté par le Christ, dans l’Esprit.

« Heureux les invités au repas du Seigneur ! »

Tout se réalise comme il l’a annoncé : il est vivant !
« Va trouver mes frères dis-leur : « Je monte vers mon Père et votre Père. » Jean 20, 17
Être disciple du Crucifié-Ressuscité, c’est d’abord croire que je suis aimé !

La communauté témoigne de la Résurrection du Christ : il est vivant !

Ecriture :

Jean                                      20, 1 à 9                               Le tombeau vide
Comment réagir devant une tombe vide ? La foi n’est jamais une évidence !
Marie de Magdala  commence par chercher une explication rationnelle : on a volé le corps.
Pierre constate sans prendre parti tout de suite.
Jean voit le tombeau vide et cela lui suffit pour croire.
Devant l’inexplicable de la résurrection, chaque croyant peut avoir un cheminement semblable à ceux des premiers disciples.

 Jean                                      20, 11 à 18                  Appelée par son nom : Marie de Magdala
Act.                                        10, 34, 37-43               La Bonne Nouvelle se propage.

Prière du Temps Présent               p 345                             « Il est vivant : Tu l’as vu la première… »
p 363                            « Que cherchez-vous au soir tombant ? »

    Chant                                I 169                            Christ est vraiment ressuscité !

La Communauté est communauté de témoins de la Résurrection : « Va dire à mes frères ! »

La résurrection est un nouveau commencement.
De même que la première phrase de l’Evangile de Jean : « Au commencement » évoque le début du Livre de la Genèse, de même la découverte du tombeau vide au petit matin ressemble à un récit de la création.
La mort et le chaos n’ont pas eu raison de la vérité. La lumière jaillit comme au premier jour de la création !

↗ Vers la Lumière : le tombeau vide (Jean 20, 1 à 9)

Aucun des évangélistes ne décrit la résurrection de Jésus.
La résurrection est mystère de foi qui dépasse par son essence et par ses conséquences les événements historiques.

Jésus, le crucifié, mis au tombeau, est présentement dans la Gloire de Dieu avec l’intégrité de son humanité !

En nous présentant le tombeau vide, la tradition évangélique veut nous faire atteindre au véritable contenu du mystère du Ressuscité.

Jésus vit dans une condition nouvelle. Pour le rencontrer, la Foi est l’unique chemin !

  A méditer :

Dans les événements qui surviennent (souffrances, étapes de ma vie, questionnements, handicaps… etc.), la foi en la résurrection du Christ a-t-elle quelque chose à me dire ?

Croire ne consiste pas simplement à adhérer à un beau message. Croire, c’est vivre l’expérience des apôtres. Pierre a vu le tombeau vide : il a vu que la mort n’avait pas le dernier mot. La foi permet d’affronter la peur de la mort, la crainte que ce soit une fin, l’angoisse que tout soit fini !

  ↗ Appelée par son nom : Marie de Magdala (Jean 20, 11 à 18)

Des signes visibles de l’absence de Jésus, on passe à la présence vivante.
Initiative de Jésus qui s’approche de Marie et s’intéresse à sa douleur !
Rencontre personnelle de Jésus avec Marie Magdala : celle-ci doit parcourir un itinéraire de foi la conduisant d’une vision terrestre de Jésus à la foi pascale !
L’appel de Marie par son nom provoque la reconnaissance.

 –> Personnellement et en communauté :

Quelles interrogations sommes-nous prêts à  entendre à l’issue de cette retraite ?

↗ La pleine lumière pour Thomas (Jean 20, 24 à 29)

La bonne nouvelle de la résurrection n’est pas passée comme une lettre à la poste car elle bouleversait trop de routines et de préjugés.
Avec l’histoire de Thomas, Jean souligne que la foi des premiers disciples est passée par bien des doutes, des interrogations.
Jésus se donne la peine de convaincre Thomas : il ne méprise pas ses doutes. Il respecte les lenteurs et les pesanteurs de son cheminement !
Jésus offre à voir ses mains trouées et la plaie de son cœur transpercé. Jésus vivant est caché dans l’humanité blessée !

 –> Personnellement et en communauté :
pour l’évangile de St Jean, croire se résume en verbes d’action : venir, voir, croire, vivre. N’est-ce pas le résumé de la vie missionnaire ?
Dans ma vie, dans la communauté, je reconnais des événements et des personnes qui m’aident et qui m’invitent à
                    Voir la Présence de Dieu à l’œuvre
                    Croire en la Parole qui me transforme
                    Vivre de plus en plus,  par l’Esprit Saint, en enfant de Dieu !
Importance de la Communauté pour vivre sous le régime de la foi et du témoignage : Thomas revois Jésus lorsqu’il accepte d’être humblement avec les autres !

La vie missionnaire n’est-elle pas un « Va dire à mes frères » ?

L’itinéraire de foi pascale de Marie de Magdala
                Elle croyait avoir rendez-vous avec un mort : elle rencontre un vivant.
                Elle se posait des questions : c’est elle qui va annoncer la bonne nouvelle.
                Elle était enfermée dans le passé : elle s’ouvre à l’avenir.
                Elle croyait reconnaître Jésus : elle rencontre le Christ.Tel est l’itinéraire d’une croyante qui devient missionnaire.